Ils sont tous passés au Jazz Club de Grenoble
Gigi Di Gregorio & Tiziana Capellino Quartet au Jazz Club de Grenoble
Ce jeudi soir, le Jazz Club de Grenoble reçoit un quartet mené par Tiziana Cappellino (piano, voix) et Gigi Di Gregorio (saxophones alto et soprano), musiciens transalpins reconnus par la presse italienne et internationale.
On ouvre grand les oreilles et on laisse entrer la musique !
D’abord une petite voix fragile pour introduire la musique du film New Orleans (1947) Do you know what it means…, alors interprétée par Louis Armstrong et chantée par Billie Holiday.
Le sax enchaîne, très chaud et mélodieux.
Malcolm Potter à la contrebasse et Salvatore Origlio à la batterie les accompagnent.
Soudain, le sax éclate.
La voix de Tiziana maintenant plus sûre, bien que plaintive, partage son émotion.
Quelques morceaux très entraînants dans cette première partie, en particulier Lady Luck extrait de leur album « Colors in Mainstream » : quatre instruments en chœur, vivants, un bel intermède au piano, vif, précis, gai, et la batterie qui relance le jeu.
Fantastique !
En deuxième partie, Tiziana égrène ses notes au piano et chante chaleureusement une reprise de I Have Got the World on a String, succès de Ella Fitzgerald.
Sa voix puissante nous enveloppe, nous émerveille, nous séduit I am in Love !.
Sur une composition de Gigi, Eyes and Colors, le saxo soprano nous transmet sa tendresse et son émotion à fleur de peau.
Une introduction a capella pour I’m old fashioned, puis Tiziana s’accompagne au piano…
Quelle maîtrise, quelle virtuosité !
Une autre musique de film, une ballade, puis un hommage au Jazz Club de Grenoble, en français, par nos invités italiens: « C’est si bon…de se dire des mots doux… » et notre crooner Malcom Potter qui échange avec eux en anglais.
Le fan club est là !
Sourires généreux sur scène, le public est ravi !
Premier rappel, un scat vibrant, deuxième rappel, une autre ballade qui nous transporte tout légèrement vers un plaisir dégusté sans réticence.
Vous retrouverez Taziana et Gigi jusqu’à l’automne près de Milan et de Turin, mais aussi à Genève en Octobre et Novembre.
Quant à Malcolm, il donnera son dernier concert à La Soupe aux Choux (qui, sans repreneur, fermera bientôt cet été) mercredi prochain, le 25 mai.
Ne les manquez surtout pas !
Chantal Hardy & photos Francis Ortuno pour Jazz-Rhone-Alpes.com.
PERICOPES+1
Le Jazz Club de Grenoble accueillait à la salle Stendhal, le trio « Pericopes*+1 » composé d’Alessio Sgobbio au piano, d’Emiliano Vernizzi au saxophone et de Nick Wight à la batterie.
Après une tournée marathon de vingt-deux dates européennes débutée le 14 avril dernier à Nottingham (GB), les trois compères se produisaient à Grenoble avant de terminer leur périple à Paris le 7 mai 2016 par une soirée au Sunset Sunside, célèbre jazz club de la rue des Lombards.
Il s’agissait de présenter au public leur univers et leur tout premier album « These Human Beings » enregistré à New-York sous le label Alfa Music / Egea Distr. et sorti en février 2015.
Pericopes est tout d’abord un projet musical né d’une collaboration entre deux amis de longue date qui se sont rencontrés au conservatoire de musique de Parme en Italie au début des années 2000.
Alex et Emi forment le groupe en 2011 et arpentent alors en duo les clubs de jazz italiens.
Au cours d’un périple à Paris durant duquel ils expérimentent de nouvelles orientations musicales, ils font la connaissance de Nick Wight, jeune batteur new-yorkais talentueux issus de la Temple University de Philadelphie et aux nombreuses collaborations prestigieuses (Brandford Marsalis, Nicholas Payton, Jimmy Heath, Vengard Jazz Orchestra…).
L’entente est immédiate, ils décident de donner suite à cette rencontre en l’intégrant à leur formation initiale qui devient alors Pericopes + 1.
S’en suit une série de concerts qui mènera le groupe aux Etats-Unis, avec à la clef, une tournée américaine et l’enregistrement d’un premier album.
Dès lors, le trio poursuit sa route et se prépare à enregistrer un nouvel album en novembre 2016 au cours d’une nouvelle tournée qui débutera en octobre 2016.
Leur musique offre un jazz contemporain renouvelé dont les accents traditionnels font écho à des influences post-rock et « new urban jazz ».
L’improvisation omniprésente prend appui sur des figures rythmiques et harmoniques originales et travaillées.
Il s’en dégage une atmosphère rare qui associe parfaitement, mélodie, intensité, énergie et nuances.
Jeudi soir à Grenoble, le public, ne s’y est pas trompé, il a vibré durant plus d’une heure et demie aux envolées lyriques et à la virtuosité d’Emi, aux syncopes de Nick et aux mélodies d’Alex, réservant une ovation finale des plus appuyées pour faire revenir le trio sur scène et assister à un rappel de toute beauté !!
Pericopes+1 fait définitivement partie des groupes du moment qu’il faut absolument découvrir !!
Encensé par la critique, lauréat de nombreux prix et récompenses et recommandé par Alex Duthil dans son agenda hebdomadaire de l’émission Open Jazz sur France Musique, il est à parier que le trio va très rapidement faire parler de lui encore plus fort !!!
Une fois de plus, le Jazz Club de Grenoble et ses bénévoles nous ont offert une superbe soirée, une programmation fantastique et un accueil sans faille !!
* nf. Passage extrait d’un texte religieux formant une unité à part entière lui conférant un sens mystique
Olivier Galéa, texte & photos pour Jazz-Rhone-Alpes.com.
Moncef Genoud Trio au Jazz Club de Grenoble
Andy Barron (batterie), bien connu du public grenoblois, invite le 28 Avril 2016 Moncef Genoud (piano) et son complice Christophe Chambet (basse), avec qui il a régulièrement joué en Suisse.
Le Jazz Club de Grenoble est heureux d’accueillir ce trio mené par l’un des principaux artistes de jazz.
La soirée commence sur une composition de Moncef : Waiting for Birth.
Grand calme avec quelques notes de piano douces alors que les balais de la batterie soufflent légèrement.
Soudain, le piano court, se précipite, éclate, avant de sortir sur la pointe des pieds…
Autre ambiance pour Sliding Shadow ; une musique qui vous prend, vous entraîne, ne vous lâche plus, de plus en plus envoûtante, presque inquiétante…
Mon morceau préféré, cette ballade intime, tendre : Old folks at home.
Le premier set s’achève par It’s You, rapide, scandé, joyeux, de plus en plus vivant, exubérant, enflammé.
Andy à la batterie, très souriant, ne cache pas son plaisir !
Lors du deuxième set, sur Aqua, les trois musiciens se partagent les solos de façon équilibrée.
D’abord détendue, la mélodie se fait de plus en plus vive et vibrante.
Un extrait du CD Pop Songs, Smells Like Teen Spirit, une reprise de Nirvana : rupture dans la mélodie et le rythme, une eau torrentielle qui s’écoule sans fin…
Suivront plusieurs thèmes d’anthologie de Moncef Genoud que le public acclame sans se faire prier.
Dans la salle, plusieurs musiciens de jazz grenoblois ne cachent pas leur plaisir.
Ils nous offrent un final somptueux : Alfio Origlio rejoint Moncef au piano, Salvatore Origlio se met à la batterie et Christophe Chambet poursuit à la basse pour Footprints un standard de jazz de Wayne Shorter.
Quelle belle soirée !
L’association du Jazz Club de Grenoble fait son assemblée générale le 10 mai prochain.
Il s’agit, entre autres, d’étendre le conseil d’administration de 11 à 20 membres compte tenu de l’engouement suscité par ses activités.
Que de bons moments de jazz à venir !
Chantal Hardy & photos Sébastien Cholier pour Jazz-Rhone-Alpes.com.
ALULA
Alex STUART : guitare
Gilles SONNOIS : basse
Christophe LEHOUCQ : saxophones alto et ut, compositions
Philippe RAZOL : saxophones soprano et ténor
Bachir SANOGO : chant, n’goni et percussions
Gérald PORTOCALLIS : batterie et percussions
Les sources d’inspiration sont à rechercher du côté des musiques actuelles et universelles, des territoires sans frontière.
En effet, l’univers d’Alula se décline selon un répertoire original, composé de climats musicaux éclectiques se référant autant au Jazz européen, au Progessif qu’à la musique africaine, où se mêlent atmosphère aérienne, improvisation et pulsation « groove », tout en conservant un caractère mélodique fort.
Alula présente son répertoire depuis plus de dix ans dans de nombreuses salles parisiennes dont le Sunset, le Baiser Salé, l’Olympic Café, le Satellit Café, l’Entrepôt, et en province (Le Jam à Montpellier, le Hot Club à Lyon, le Mandala à Toulouse, le Comptoir du Jazz à Bordeaux, le festival Jazz en Scènes 2008 à Avignon, Orléans Jazz Festival 2009, Jazz in Rueil 2011, Ercé on earth 2012 etc).
En 2013, Bachir Sanogo a rejoint Alula.
Bachir a collaboré avec des artistes de renommée internationale comme Trilok Gurtu, Jan Garbarek, Mina Agossi ou Frédéric Galliano.
« Le groupe possède une véritable identité sonore et cherche hors des sentiers battus ».
Jazz magazine (sept 2011)
« la richesse des influences et la diversité culturelle des membres du groupe ne permettent pas de situer Alula dans les standards du jazz hexagonal ».
Péché (sept 2011)
EVARISTO PEREZ CAJON Jazz Trio
Marta THEMO : cajon
Evaristo PEREZ : piano
Philippe BRASSOUD : contrebasse
Un trio impulsé par un pianiste suisso-catalan, une percussionniste polonaise spécialiste de flamenco et un des excellents bassistes français de jazz, voilà l’ambiance pour le casting de rêve !
Pour la musique, ce trio de jazz invite le cajon à intégrer le jazz.
Le jeu musical, issu des rythmes du jazz, du flamenco et de la techno acoustique se déploie pleinement, tout en gardant l’énergie du swing et des improvisations bouillonnantes qui s’en suivent.
Un groupe caractérisé par une sonorité à la fois douce et puissante, une grande fraîcheur et une belle complicité musicale.
http://youtu.be/RC4AUIG8MLw
http://youtu.be/LEYPnx0MP1U
http://youtu.be/pnPoPyoGO88
Lorenzo Minguzzi Quartet
Lorenzo MINGUZZI : guitare
Romain NASSINI : piano
Michel MOLINES : contrebasse
Sébastien NECCA : batterie
Lorenzo Minguzzi, guitariste Turinois, est un musicien de talent très connu des amateurs de Jazz de la région Rhône-Alpes.
Tantôt en Trio, parfois en Quintet, il nous revient avec un Quartet qui produit une musique énergique et inspirée.
Tout en puisant dans le « répertoire jazzistique mainstream », le Quartet de Lorenzo se nourrit des thèmes célèbres qui ont sculpté l’histoire du Jazz, sans s’interdire d’exalter le côté chantant et mélodique qui caractérise si bien le territoire italien.
Ce Quartet ne veut pas « impressionner » le public, mais par le choix des thèmes proposés et grâce au talent de l’interprétation, produire une musique qui respecte le langage et la tradition du Jazz.
Luca Ciarla Quartet
Luca CIARLA : violon
Vince ABBRACCIANTE : accordéon
Nicola Di CAMILLO : contrebasse
Francesco SAVORETTI : batterie
Dès 2002 à ses débuts en Asie et aux Etats-Unis, Luca Ciarla Quartet a été apprécié par le public et par les chroniqueurs, pour la grande originalité de ses compositions et de ses arrangements où Jazz et Musique éthnique fusionnent avec bonheur, pour donner vie à un irrésistible Jazz méditerranéen empreint de tzigane.
« Laissez-vous aller et montez à bord du Rapide/Express Tzigane de Luca Ciarla, pour un merveilleux voyage musical à la découverte de sonorités et mélodies pleines de charme ».
Elretha Britz, Volksblad (Afrique du Sud)
http://www.lucaciarla.com
Florence Fourcade - Daniel Huck en Quartet
Florence FOURCADE : violon
Daniel HUCK : saxophone
Vittorio SILVESTRI : guitare
Hubert ROUSSELET : contrebasse
Du pur jazz, du pur bonheur !
La rencontre entre Florence Fourcade et Daniel Huck est explosive !
Fougue et volubilité, swing évident, tous 2 « scateurs » endiablés, telles sont les qualités de ces deux musiciens hors pair au CV chargé de grands festivals en France et à l’étranger.
Florence Fourcade, violoniste de jazz et digne héritière de Stéphane Grappelli déborde d’énergie et de swing, Daniel Huck, saxophoniste, redoutable be-bopper est un risque-tout du scat.
Dotés d’une présence scénique incroyable, ces deux improvisateurs nés, tous deux amoureux de la mélodie, amoureux de la vie, débordent de talent et de générosité.
Ils sont accompagnés par une excellente rythmique, avec Vittorio Silvestri à la guitare et Hubert Rousselet à la contrebasse …
Jean-Pierre Como Quartet
Jean-Pierre COMO : piano
Javier GIROTTO : saxophone
Dario DEIDDA : basse et contrebasse
Minino GARAY : batterie et percussion
Le pianiste et compositeur Jean-Pierre Como présente son nouvel album « Boléro », sorti début septembre 2013, pour un concert avec une coloration qui va au-delà du jazz !
Figure singulière et incontournable de la scène jazz française et européenne, JP Como s’est illustré avec brio ces dernières années en quartet (Scenario…), en trio (Storia, Répertoire…), en solo, ou avec L’Âme Sœur en composant pour une formation avec orchestre symphonique.
Il revient cette année en quartet avec son 9e opus.
« Boléro » est un hommage personnel aux musiques latines et méditerranéennes, des musiques riches de passions et d’émotions.
Ce nouveau disque se distingue par une double tonalité : la vitalité des rythmes et de la danse, et la douceur de l’imaginaire et des ballades.
Jean-Pierre Como signe une musique subtile et mélodique, avec une série de compositions intenses et originales qui évoquent avec finesse des ambiances latines et méditerranéennes intemporelles, une invitation à suivre ses voyages oniriques …
Pour pouvoir exprimer librement son sens mélodique incomparable, Jean-Pierre Como a su former un groupe uni et unique avec trois musiciens de grand talent : le saxophoniste argentin Javier Girotto, le bassiste et contrebassiste italien Dario Deidda et le percussionniste et batteur argentin Minino Garay.
Des mélodies aériennes qui touchent droit au cœur !
BIGBAND JAZZ CLUB de GRENOBLE
Christophe Blond : piano
Jean-Pierre Comparato : contrebasse
Serge Stella : guitare
Salvatore Origlio : batterie
Christian Roy - Timothé Naline : sax alto
Fabrice Bon : sax ténor
Vincent Stephan - Pierre Fort - Sebastien Pasternack : trompettes
Yves Curtoud - Laurent Nicole : trombones
Le BiGBAND du JAZZ CLUB DE GRENOBLE présente un répertoire tout à fait nouveau et original pour le 10ème Festival de Jazz d’Automne.
Choisi en collaboration avec Vincent Devin, président de l’association Partenaire GRENOBLE/SWING, ce répertoire puise dans la liste exhaustive des thèmes de jazz qui ont fait la renommée des Géants du Jazz des années 1930/50 et aussi des salles de concert réputées comme Carnegie Hall ou de danse et de trafics divers comme le Cotton Club en plein milieu du quartier de Harlem.
Alfio Origlio
Alfio Origlio : piano
Pianiste de grand talent qu’on ne présente plus, Alfio Origlio a enregistré de multiples albums en Trio, en Quartet, en Quintet, en Bigband et son dernier en date « ACQUA » en Septet.
Tous ses albums et les concerts donnés portent la marque d’un pianiste/compositeur inventif, sensible et au toucher pianistique incomparable.
Fortement influencé à ses débuts par la musique de Ravel et de Debussy, puis celle de Bill Evans et de Chick Corea, il reste un admirateur inconditionnel d’Herbie Hancock, son « maître ».